Antigua, Guatemala

C’est par une journée plate de novembre qu’a germé l’idée du voyage qu’on s’apprête à vous raconter. Novembre c’est vraiment plate. C’est un moment de l’année où on range nos wetsuits et nos palmes, mais y’est encore trop tôt pour sortir le stock de ski. Les heures d’ensoleillement sont courtes, les paysages sont gris et brun. C’est un mois plate.

Ce matin là, juste avant d’aller travailler, Ariane s’exclame:

C’est plate!

Moi: C’est fuckn’ plate. Mais je t’aime.

Ariane: moi aussi

Moi: ok bye

Ariane: bye

C’était donc juste un matin plate de novembre. Un milieu de semaine en plus…

Dans ces moments-là, nous les amateurs de voyages, sommes particulièrement à risque. Il suffit de montrer un deal de billet d’avion à Ariane pour qu’elle se mette à planifier le voyage. Y’a des fois où le plan ne fait tout simplement pas de sens!… C’est comme une fièvre. Ça lui pogne tout d’un coup.

Vers le milieu de l’avant-midi, Ariane me texte, elle semble faire un début de fièvre:

As-tu vu le deal sur Yulair? Guatemala City pour 242$, à la fin février!

Moi: Bien voyons, c’est surement juste un aller simple…

Ariane: Non, c’est un aller-retour.

Moi: C’est sûrement un vol de marde, avec une escale interminable…

Ariane: 4h à Mexico. Y’a pire dans la vie.

Moi:

Là, la fièvre me pogne tranquillement moi aussi

Ariane: Yeah?

Moi: Fuck yeah.

Notre journée plate de novembre venait de se transformer en une journée particulièrement excitante!  Soyons honnêtes, achetez un billet d’avion sur un coup de tête, après moins de 5 minutes de réflexion, ça donne un petit high. Ça égaie une journée plate du mois de novembre.

 

La préparation

On a eu presque trois mois pour planifier notre voyage. Mais j’avoue qu’on a pas préparé grand chose… On a écouté les commentaires des gens qui y sont déjà allés, et grosso modo ça se classait en deux catégories.

Les optimistes:

Tu vas voir, le lac Atitlan, c’est tellement beau!

Antigua, j’ai tellement aimé ça.

Va à Monterico!

Va à Semuc Champey!

Et les moins optimistes:

Faites attention hein! Y’a des secteurs plutôt dangereux.

Le fils de chose s’est fait attaquer sur une petite route de campagne près de Panajachel.

Eh boy, soyez prudent!

La route jusqu’à Santiago, c’est pas tant recommandable…

On a regardé ça dans tous les sens avant d’établir ce qu’on pensait être le meilleur itinéraire pour nous, durant lequel on allait couvrir tout le secteur entre le lac Atitlan et Livingston, en passant par Antigua et Chichicastenango… en 10 jours.

On partait sans grandes attentes. On a beau voyager encore en backback, Ariane est moi on tombe aussi dans la catégorie des vieux routiers. On en a vu d’autres et on partait juste pour un autre voyage dans un autre petit pays qu’on ne connaît pas. Enfin, y’a rien qui nous laissait croire qu’on allait rester accroché partout où on irait. Rien qui nous laissait croire qu’on allait tomber en amour avec ce pays-là en particulier.

 

La départ… ainsi qu’une astuce de stationnement à peu de frais près de l’aéroport de Montréal.

C’est après une journée de travail bien remplie pour nous deux qu’on se retrouve à la maison pour le départ. Nos sacs à dos étaient déjà remplis, les batteries de nos caméras chargées, nos bobettes préférées propres… On était prêt pour une looooongue route.

La première étape du voyage consistait à se trouver un stationnement abordable près de l’aéroport. Hors de question de se stationner à l’aéroport même, où 10 jours de stationnement auraient coûté environ 200$. Quasiment aussi cher qu’un de nos billets d’avion!! On se dirige donc sur le stationnement de Via Rail, où on peut laisser une voiture pour environ 120$ pour 10 jours et profiter d’une navette gratuite jusqu’à l’aéroport. Sauf qu’en arrivant sur place, un petit problème se présente: le stationnement est en rénovation, c’est la semaine de relâche, et le stationnement est plein!

Malgré qu’on soit des vieux routiers, on est quand même jeune et branché… Donc on s’est tourné vers les internets pour trouver le meilleur deal. C’est via globalairportparking.com qu’on a trouvé finalement le Courtyard Marriot qui offrait 10 jours de stationnement pour 90$, service de navette inclus. L’hôtel est à 10 minutes de l’aéroport. Pour le voyageur économe, ça vaut vraiment la peine. En s’y prenant à l’avance on peut trouver encore moins cher (genre 60$).

Enfin, c’est donc après une sacrée grosse journée et un petit stress dû au stationnement qu’on s’est embarqué, tard ce soir-là, pour un vol de 6 heures entre Montréal et Mexico. S’en est suivi une escale de 4h, puis un vol de 2h jusqu’à Guatemala City, puis encore 2h de bus pour qu’on arrive enfin le lendemain, vers midi, à notre première destination: Antigua!

 

Antigua

Antigua, Guatemala
Antigua, Guatemala

C’est de peine et de misère qu’on a trouvé le Chipilapa Guesthouse, l’endroit où on avait réservé une chambre, quelques jours à l’avance, via booking.com. L’endroit est situé sur une rue en périphérie du centre-ville. Pas la plus belle rue mettons… En arrivant à l’adresse donnée, il n’y a aucune enseigne et la porte, une grosse porte en métal, est verrouillée. Notre chauffeur n’en avait jamais entendu parler et il n’y avait rien d’autre qu’un sticker Trip Advisor pour nous confirmer qu’on est probablement à la bonne adresse… Disons que ça ne donne pas nécessairement la meilleure impression. C’est un peu irrité qu’on frappe à la porte.

La porte s’ouvre finalement sur un beau petit jardin intérieur. Pampa, notre hôte est super sympathique et désamorce immédiatement notre petite exaspération. Il nous fait faire le tour en quelque instant: 4 chambres, deux salles de bain partagées, une cuisine et une cour intérieure On comprends vite qu’on est pas dans un hôtel. On est chez lui. Il nous présente Julio qui habite et s’occupe un peu aussi de la place. Julio est un Argentin expatrié aussi cool que ses dreadlocks sont longs. Ce guesthouse allait être parfait pour nous! Nos deux hôtes nous ont déplié une carte de la ville sur la table, ils nous ont fourni une tonne d’informations sur les choses à faire et à voir, en nous marquant les endroits importants sur la carte.

Julio: Para me, en Guatemala, el mas importante son los volcanes!

Pampa: Debes comer a El Porton.

Julio: Te gusta el futbol? Hay un match hoy en la tarde.

Pampa: Sabes que hay proceciones este semana?

Julio: Domingo, es el dia para comer en las calles.

Pampa:  El Lomo de la Cruz… puedes ver toto la cuidad.

Julio: Photo del arco?  Tiene que levantarse temprano. La luz esta perfecta a las 6h30.

Après avoir jasé un peu avec eux, on a vite réalisé qu’on allait manquer de temps à Antigua. On a replié la carte, on l’a glissée dans un de nos sacs. Sans avoir à se concerter, on savait déjà qu’on allait rester une journée de plus que prévu. À ce moment-là, on se sentait libre comme l’air. Les plans pouvaient changer n’importe quand. On était affamé et avide de découvrir la place. Pampa nous a suggéré de nous guider jusqu’à son resto pas cher favori. Pourquoi pas? À peine arrivé, on avait déjà des amis en ville. Les découvertes allaient commencer!

 

Nos premières impressions sur la ville

Antigua est une ville tracée au carré, environ 12 rues par 12 rues. C’est une ville à l’échelle humaine qu’on peut facilement traverser à pied, aller-retour. Pour les gens qui n’aiment pas marcher, les tuk-tuk sont super efficaces et peux dispendieux, mais attendez vous à vous faire brasser! Les pavés des rues de la ville forment un patchwork aussi incroyable qu’inégal. La cohue des «chicken-bus», des voitures, des motos, des tuk-tuk qui répandent l’odeur du diésel est typique des petites villes sud-américaines.

L’architecture est absolument magnifique avec ses maisons colorées, ses portes en bois, ses cours intérieurs. On y rencontre aussi beaucoup de gens, surtout des femmes, qui portent encore la jupe et le huipil traditionnel (on allait plus tard se rendre compte que  la tradition était encore mieux conservée dans d’autres parties du pays). Quand on se promène à Antigua, on comprend facilement pourquoi elle est inscrite au patrimoine mondial d’UNESCO.

 

Voici nos coups de coeur et nos meilleures adresses à Antigua

 

El Porton

6e calle poniente, entre la 3e et la 4e avenidas sur

Après notre arrivée au Guesthouse, El porton a été notre tout premier contact avec le Guatemala. Le petit restaurant familial a un BBQ qui donne sur le trottoir. En entrant, on salue celle qui se trouve probablement à être la grand-mère, qui tape des tortillas à la main dans l’entrée. El porton offre une cuisine vraiment typique: parillas, pépian, caldos, tortillas. Ne manquer pas de gouter leur horchata si vous en avez la chance, un breuvage rafraichissant à base de riz et d’épices. Le menu est différent d’une journée à l’autre. On paie 25 quetzales pour un repas complet.

Le pepian de chez El Porton.
Le pepian de chez El Porton. Ça a l’air de rien mais c’est un délice habituellement réservé aux jours de fête. On y a eu droit parce que nous y étions le jour d’une procession religieuse importante. Ce jours là, le breuvage était un délicieux jus de mangue.

 

Le Parc Central (Plaza Mayor)

entre la 4e et la 5e avenidas, entre la 4e et la 5e calles.

En soirée le parc se remplit de monde: les familles laissent les enfants courir partout, des couples occupent chaque banc, des vendeurs de n’importe quoi offrent leurs trucs à n’importe qui (high five à celui qui vend des chandeliers en fer forgé d’une dimension pas possible!!!).

Avec la cathédrale d’Antigua qui borde la place d’un côté, et les anciens édifices gouvernementaux sur un autre côté (Antigua est l’ancienne capitale du Guatemala), c’est certainement le plus beaux parc de la ville. La fontaine au milieu de la place ne manquera pas de faire sourire ceux qui la regarderont en détail.

La fontaine au centre du parc
La fontaine au centre du parc

 

Le marché

Alemeda de Santa Lucia, devant la 3e calle poniente

Peu importe la ville, quand il y a un marché, il faut y aller. C’est là qu’on prend le véritable pouls de la ville. On y vend de tout: des vêtements, de la nourriture, des fleurs, des oiseaux en cage… On dit que c’est un endroit prisé des pickpockets et des petits malfaiteurs. On s’est d’ailleurs bien fait avertir de faire attention par une mamá bien avisée, pendant même qu’on se promenait dans le marché. À vrai dire, nous on a vu surtout de gens gentils et aucun malfaiteur.

On s’est arrêté entre un stand de CD piratés et un vendeur de souliers pour manger une ceviche. Elle ne ressemblait à rien de ce qu’on connaissait. Honnêtement, ça faisait même un peu peur. Elle était presque noire. C’est là qu’on a appris qu’au Guatemala, la ceviche se préparait avec beaucoup de tomates et une bonne dose de salsa inglesa (de la sauce worcestershire en bon français). C’était finalement délicieux! On paie 15, 20, 30 ou 40 quetzales selon la portion qu’on demande.

Une ceviche typiquement guatemalteque.
Une ceviche typiquement guatemalteque.
Juste a c^té du stand a ceviche se trouve le club vidéo de la place...
Juste à côté du stand à ceviche se trouve le club vidéo de la place…

 

Estadio Pensativo

Calle Ancha de los Herreros. Les jours de match, vous avez simplement  à suivre les gens avec le maillot rayé blanc et vert.

C’est la résidence de l’équipe locale de soccer, le Antigua GFC. Le stade peut accueillir environ 9 000 personnes et il devait être au ¾ plein pour la présentation du match contre le Deportivo Petapa. Un billet coute 50 quetzales (environ 10$ CND). Tu peux acheter le chandail du club à l’entré pour le même prix si toi aussi t’es manique.

Pendant la partie, les vendeurs des slush, de peanuts et chips de bananes se succèdent pendant que les partisans se déchaînent avec tambours, trompettes et bombe fumigènes… Y’a même un gars qui se promène avec une petites soie de sérigraphie à travers la foule (mes amis graphistes et imprimeurs vont comprendre de quoi je parle). Le gars fait des tatouages temporaire avec ça. J’hallucine!

Dans les gradins, aucun partisan de Petapa en vu bien que le club proviennent d’une ville très proche. Il fallait absolument crier pour Antigua. Ça a été un match enlevant. Ce qu’on entendait dans les gradins quand Petapa s’emparait du ballon était probablement aussi glorieux que ce qu’on entend au centre Bell un soir de match Canadien-Boston:

Sácalo!!! Puta madre de maricón! que le gars criait, grimpé dans la clôture jusqu’au barbelé.

J’te jure, rien de glorieux. Antigua a finalement perdu, quoi qu’ils aient dominé presque toute la partie, entk dans les gradins, leur partisans ont dominés. Ce n’était absolument pas dans nos plans d’aller voir ça durant notre voyage, mais n’importe quel amateur de soccer devrait aller voir un match au moins une fois dans sa vie, quelque part au sud des États-Unis. Ça a rien à voir avec le spectacle qu’on a chez nous… surtout en ce qui concerne les gradins.

Les fans du Antigua GFC
Les fans du Antigua GFC sont absolument déchaînés.
Les fans du Antigua GFC sont absolument déchaînés.
Les fans du Antigua GFC sont absolument déchaînés.
On a assisté à un match enlevant
On a assisté à un match enlevant
Quand je te dis que j'ai crié comme un malade...
Quand je te dis que j’ai crié comme un malade…
La slush!
La slush! À droite, en arrière plan, tu peux voir la machine avec laquelle ils concassent la glace. Rien à voir avec nos machines Slush Puppie.

 

Cerro de la Cruz

Complètement au nord de la ville. Le sentier se prend au bout de la 1re avenida norte

Le Cerro de la Cruz est une petite montagne au nord de la ville qui offre un point de vue imprenable sur Antigua tout entière. On peut se rendre au sommet en taxi, en tuk-tuk ou à pied. C’est une petite marche agréable qui ne coute absolument rien et qui se fait en une vingtaine de minutes sur un sentier pavé. En haut, quelques vendeurs de limonades vous attendent.

Cerro de la Cruz, Antigua
La fameuse cruz du Cerro de la Cruz, Antigua
Des vendeurs au Cerro de la Cruz
Des vendeurs au Cerro de la Cruz
Selfie au Cerro de la Cruz
Selfie au Cerro de la Cruz

Tanque de la Unión

Entre la 2e et la 3e avenida sur, entre la 6 et la 7e calle oriente

La Tanque de la Unión est simplement une curiosité culturelle. C’est un réservoir d’eau construit en 1853 pour que les gens puisse faire leur lessive sur la pierre, avec leurs méthodes traditionnelles. Le réservoir est encore utilisé par quelques personnes aujourd’hui. Le parc dans lequel il se trouve est magnifique. C’est visiblement un endroit où les jeunes couples aiment aller frencher. Pour nous, c’est devenu un point de repère facile à retrouver quand on se sentait un peu perdu.

tanque de la union
Trois femmes font la lessive à la Tanque de la Unión
Tanque de la union 3
Tanque de la Unión
Le parc devant la Tanque de la union.
Le parc devant la Tanque de la Unión.

Iglesia San Francisco et Museo de hermano Pedro

Calle de Chipilapa, entre calle de los Pasos et calle Hermano Pedro

Ces édifices datant du 16e siècle sont parmi les plus vieux de la ville. L’architecture baroque est impressionnante, avec les colonnes avec la twist salomonique, les statues… Si t’aime pas l’architecture, tu va trouver ça beau pareil. Si t’aime l’architecture le moindrement, c’est complètement hallucinant. Le musée est en grande partie constitué des ruines de l’ancien monastère. C’est un des lieux les plus impressionnants de la ville.

Nous devant l'église San Francisco el Grande
Nous devant l’église San Francisco el Grande. À droite complètement, la partie en ruine, c’est le Museo de Hermano Pedro.
Museo de hermann San perdo, antigua
Museo de Hermano San Pedro, Antigua

Cafe Sky

Au coin de le 6e avenida norte et de la 6e calle Oriental

Le Cafe Sky a fait sa marque de commerce avec sa terrasse sur son toit. On y a une vue spectaculaire sur le quartier, sur l’église San Francisco el Grande et le Muséo del Santo Hermano Pedro. On ne sait pas si la bouffe est bonne, mais c’est une place cool pour aller regarder le soleil se coucher en buvant un bière.

La vue au Café Sky, Antigua
La vue au Café Sky, Antigua

 

Ux-Bal

4e calle oriente, entre la 2e et la 3e avenida

Le Ux-Bal [Oo-she-ball] est un regroupement de petite restaurant et bars. Ils ont tous une même cours intérieur en commun. La Cantina et le Coffeeshop sont des place de choix pour aller siroter un Zaccapa 23 ans.

Un Zaccapa à la Cantina
Un Zaccapa à la Cantina

 

Pacaya

San Francisco de Sales, Parque National de volcan de Pacaya

Pacaya est l’un des 3 volcans actuellement actifs au Guatemala. Il est situé bien à l’écart d’Antigua, à une heure de route. Dû à sa facilité d’accès, et la relative facilité du sentier, c’est une des randonnées les plus populaires au pays. Des autobus partent d’Antigua tous les jours, deux fois par jour pour aller là. La randonnée fait environ 5,5km. En prenant notre temps, on y met autour de 2h30. La randonnée peut aussi se faire à cheval moyennant 100 à 200 quetzales… dépend de tes talents de négociateur.

Pour notre part, nous avions décidé de nous lever très tôt ce matin-là pour photographier les rues de la ville pendant qu’elles sont encore désertes. Nous avons pris le bus de l’après-midi pour ne pas avoir à nous presser… et quelle chance. Nous allions assister à l’un des couchers de soleil les plus spectaculaires qu’il m’a été donné de voir, sur un paysage où se mêlent nuages et volcans.

Étant donné l’activité du volcan, il n’est pas possible de s’approcher du cratère. On y a d’ailleurs vu des explosions de roches et de lave. La randonnée nous amène donc sur le flanc du volcan, sur un petit sommet secondaire qui culmine à 2240m d’altitude. On peut alors rebrousser chemin pour revenir sur nos pas, ou descendre de l’autre côté en traversant un champ de pierre volcanique, qui n’est nul autre que l’ancien cratère du volcan, sur lequel on peut encore sentir la chaleur… assez pour y cuire des guimauves.

Calle del Arco

Calle de Arco

La calle del Arco c’est la rue que tu imagines sur tes photos d’Antigua. L’affaire c’est qu’en arrivant là tu débuzz complètement en voyant la quantité de monde qui circule-là. Il faut se lever tôt pour aller se balader sur la calle de arco alors qu’elle est encore vide, avant la cohue de vendeurs de n’importe quoi, des motos et des piétons… avant même le déjeuner. Vers 6h30, la rue était pratiquement déserte et la lumière était incroyable. Du bonbon pour n’importe quel photographe. On dirait qu’on se promène littéralement à une autre époque.

Calle del Arco aux petites heures du matin, avec le volcan Agua en arrière plan.
Calle del Arco aux petites heures du matin, avec le volcan Agua en arrière plan.
Calle del Arco aux petites heures du matin.
Calle del Arco aux petites heures du matin.
Calle del Arco aux petites heures du matin, avec le volcan Agua en arrière plan.
Calle del Arco aux petites heures du matin, avec le volcan Agua en arrière plan.

Chipilapa Guesthouse

Calle Chipilapa, #30

Le Chipilapa Guesthouse n’est pas le plus attirant vu de l’extérieur. Ils l’affirment d’ailleurs eux même sur leur page Facebook: «For travelers, not for tourists».  Les chambres sont rudimentaires, mais confortables. L’endroit offre une cuisine, on peut y faire une brassée de lavage (pas besoin d’aller laver tes shorts à la Tanque de la Unión 😉 !) et le WiFi est bon (c’est pas le cas partout!). Les deux salles de bains sont partagées, mais étant donné le nombre de chambres limité, ça ne cause pas de problème, enfin, pas pour nous.

On y a été accueillis comme des amis et l’endroit est rapidement devenu notre «chez nous». Pampa le proprio et Julio, l’un des employés sur place, sont super sympathiques et toujours prêts à aider. Ils nous ont donné un coup de main pour organiser nos principaux déplacements. Tout au long des quelques jours que nous allions passer au lac Atitlan, nous allions rester en contact avec Pampa, via Facebook Messenger, qui nous informait de ce qui se passait à Antigua durant la fin de semaine suivante (on vous parlera un peu plus tard des processions religieuses absolument spectaculaires qui se déroulaient partout au Guatemala, cette semaine-là).

Petit moment relax au Chipilapa guesthouse.
Petit moment relax au Chipilapa guesthouse.

Adios Antigua, hasta pronto!

Fa’que c’est comme ça qu’on a passé 3 jours au lieu de 2 à Antigua, sans s’ennuyer une seule seconde. En fait, après ces 3 jours-là, on avait déjà décidé qu’on reviendrait y passer notre dernière journée au Guatemala étant donné que l’aéroport est accessible en 1 ou 2 heures de route, dépendement du traffic. Mais avant de penser à revenir à l’aéroport, on avait encore pas mal de temps devant nous… Le plan était de se rendre au lac Atitlan, d’y passer 2 jours, et, ensuite, se rendre à Livingston sur la côte Est, et se tremper les pieds dans la mer des caraïbes…

Ça c’était le plan avant de connaître San Pedro la Laguna et le lac Atitlan…

 

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Noémi Laganière

Noémi Laganière

Plongeur depuis vraiment pas longtemps. Graphiste et photographe, passionné de voyage et d’aventure, randonneur infatigable, coureur de longues distances et ami des chiens.

8 commentaires

  1. J’aime beaucoup suivre votre voyage. Tu es un fin raconteur et tes photos sont superbes. J’ai bien hâte de lire la suite.

  2. Trop drôle Noemi, j’ai l’impression de lire un bon livre! Merci de partager, on voyage avec toi.

  3. Wow! J’ai adoré lire! Tu transmets si bien le « ressenti » , si bien raconté, j’vous vois et j’vous entends …Vous? M’avez -vous entendu rire? Beau voyage, Merci de partager!

  4. Quels beaux souvenirs vous me rappelez !
    J’adore !

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